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Cette commode d’apparat est tirée d’une œuvre d’ébénisterie de Guillaume Benneman (1750-1811) et Joseph Stöckel (1743-1802).
Ce meuble d’une parfaite exécution est à l’origine une commande de Marie-Antoinette aux deux ébénistes.
Cette commode ouvre par deux portes généreusement ornementées de bronzes dorés à décors de rinceaux, de frises et e feuilles d’acanthe.
Le mascaron central reprend une scène du sculpteur Claude Michel dit Clodion (1738-1814) fidèlement à l’original.
Ces ouvrants comportent une serrure déportée d’origine accompagnée de sa clé.
L’intérieur propose quatre espaces identiques.
La ceinture dissimule trois tiroirs à décor d’entrelacs souligné de baguette en bronze.
Le tiroir central présente une gueule de lion en bronze en guise d’entrée.
Les montants avant et arrière, à ressaut, ornés de chute de feuilles d’acanthe et d’asperge, se terminent par des pieds toupies, par ailleurs ornementés de collerettes et d’importants sabots palmette.
Les côtés sont ouvragés dans le même esprit avec mascarons de scènes.
L’ensemble est coiffé d’un marbre de carrare épais suivant les lignes du meuble et bordé par une frise d’oves.
Les nombreuses heures d’ouvrage nécessaires à cette création, tant pour la partie ornement que pour la structure, révèlent un rendu époustouflant où la maitrise et l’art se sont liés pour donner naissance à cette commode Marie-Antoinette.
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Époque : Début XXe
Excellent état.
Finition vernie satinée
Livraison possible en France et à l’international.
Dimensions :
Largeur : 180 cm
Profondeur : 67 cm
Hauteur : 93 cm
